La qualité du territoire:
Des paysages de grande qualité souvent menacés par une urbanisation inorganisée
| Les enjeux |
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| - Paysages naturels et agraires : enjeu de préservation des paysages ouverts, de protection et confortement de la trame verte et bleue, de maintien de la diversité des paysages et les conditions de leur découverte.
- Paysage du lac de montagne : enjeu de pérenniser un bon équilibre entre forêts / coteaux / villages / bords de lac, et de recomposition des espaces récemment urbanisés (structuration et lisibilité), enjeu de valorisation des sites patrimoniaux. - Paysages marqués par les infrastructures, l’habitat et les activités autour des villes : enjeu de maintien/amélioration de la qualité des paysage des centres urbains, et des paysage des axes, des entrées et des limites d’agglomération. - Les espaces collectifs et leurs liaisons: accès et liaisons cyclables/piétonnes dans les espaces de découverte des paysages (exemple: Le Pâquier, Le Semnoz, Etang des Dronières, Bout du Lac d'Annecy...). |
Patrimoine naturel
Des atouts et des opportunités : grande diversité du patrimoine, rôles et qualités de la trame agricole et de la nature ordinaire, rôle majeur des cours d'eau,
Des handicaps et des risques : urbanisation induisant un fractionnement et un isolement des milieux, surtout au nord et nord ouest du territoire, et fréquentation accrue des espaces de nature.
| Enjeux du patrimoine naturel |
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| - Le fonctionnement du réseau écologique et la reconnaissance de la place de la « nature ordinaire». - Le bon fonctionnement des milieux remarquables : zones humides, coteaux secs. - La pression de la fréquentation sur les grands espaces naturels, notamment sur Glières, Salève, … : gestion des accès. |
Gestion de l’eau
- Des atouts et des opportunités : la bonne qualité globale et la bonne gestion de l’eau, la présence du lac, la stabilisation des consommations, la poursuite du maillage des réseaux, le lancement de contrats de rivière.
- Des handicaps et des risques : une qualité d'eau menacée ponctuellement, des eaux pluviales insuffisamment traitées, des insuffisances ponctuelles de la ressource, des sécheresses plus élevées en été, une dépendance à une source unique (lac), la poursuite de l’imperméabilisation des sols et du mitage de l’urbanisation.
| Les enjeux de la gestion de l'eau |
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| - Sécurité de la ressource. - Gestion des étiages sévères : montagne, Fillière, Usses. - Calibrage de l’urbanisation en fonction des capacités d’assainissement et des milieux récepteurs. - Gestion concertée des eaux pluviales. |
Energies et climat
Constat: Une consommation d’énergie élevée dans le bâtiment et les transports, et un recours encore modeste aux sources d’énergie nouvelles.| Les enjeux des énergies et du climat |
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| - Le développement des énergies renouvelables et les économies d’énergies dans les opérations d’urbanisme, en tenant compte de leur intégration paysagère, urbanistique et architecturale. - L’organisation du territoire et des flux de déplacements plus sobres en énergies. - La production et la diversification des énergies en fonction des potentiels locaux réellement mobilisables. - Les interfaces avec les orientations des plans climats territoriaux. |
Les déchets et matériaux de construction
- Une valorisation matière insuffisante, en particulier de la fraction organique des déchets, et de grands manques dans la gestion des déchets inertes : recyclage et sites de stockage.
- Un important déficit en matériaux de constructions et un manque de gestion des déchets
inertes.
| Les enjeux des déchets et matériaux de construction |
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| - La valorisation de la part organique des déchets ménagers à proximité de la production. - La prise en compte du besoin de surface pour l’épandage de la matière organique. - La gestion des déchets inertes pour répondre au déficit de stockage et améliorer le recyclage. - Une meilleure connaissance des filières de déchets industriels. - Tendre vers l’équilibre de l’offre et de la demande locale en matériau de construction : diversification de l’approvisionnement local et amélioration du recyclage et de la gestion des déchets inertes. |
L'occupation du sols et la consommation d’espaces
- Une consommation foncière de 100 à 110 ha en moyenne annuelle (dont 70 à 75% pour l’habitat),
- 30% des logements (individuels) consomment environ 80% de l’espace utilisé pour l’habitat
- 1 515 ha de foncier agricole consommés entre 1991 et 2005,
- Au « rythme » actuel, 1900 ha supplémentaires urbanisés d’ici 2025
- Nécessité de développer de nouvelles formes urbaines plus durable, intégrant des objectifs de densité mais aussi de qualité des espaces publics et lien social, proximité habitants / équipements / services / TC, d’ urbanisme environnemental (économie d’énergies, ressources, …),
- Nouvelles problématiques induites : nouvelles techniques constructives et nouveaux produits, pression pour une déréglementation des PLU.
| Les enjeux de l'occupation du sol |
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| - L’avenir des espaces nécessaires pour pérenniser des systèmes d’exploitation laitière peu intensifs. - La maîtrise de l’étalement urbain. - La définition de limites d’urbanisation. - L’aménagement des quartiers de densité optimisée : réponses qualitatives et quantitatives aux besoins de logements, équilibre des espaces publics et privés. - La protection et la mise en valeur du patrimoine architectural et urbain local. - L’approfondissement et le partage d’une culture paysagère, urbanistique et architecturale. - L’organisation d’un appui technique auprès des élus en matière de paysages, d’urbanisme et d’architecture. |
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